Parisgraphie Fine Lab

Les réglages du pilote d’imprimante EPSON ne pose pas réellement de problème hormis lorsque l’on veut utiliser le mode Photo N&B avancé. Ce mode offre de nombreuses possibilités que nous avons toutes testées. Nous ne manquerons pas de vous communiquer les résultats lors d'un prochain article. 

Le choix du support dans le logiciel d'impression est primordial, il déterminera par exemple la quantité d'encre projetée sur la surface du papier ou encore la netteté en ajustant, la distance têtes d'impression /support.

Les automatismes étant désactivés nous laisserons Photoshop “gérer les couleurs”. Le paramétrage de Photoshop demande des ajustements plus pointus. Une erreur de profil  par exemple provoquerait sans aucun doute des déviations chromatiques importantes sur le tirage.

La plupart des grands fabricants proposent, via leur site internet, le téléchargement des profils ICC des papiers ainsi que le paramétrage du pilote d’impression en fonction de la marque de l’imprimante et du papier.

Ces profils ICC donnent en général d’assez bons résultats pour des images standards qui ne nécessitent pas une grande précision dans la reproduction des couleurs.

Le profil ICC ayant été correctement sélectionné dans la fenêtre “Profil de l’imprimante”  du module Gestion des couleurs de Photoshop il nous reste à déterminer le mode de rendu et cocher ou non l’option “Compensation de point noir” . Les choses commencent à se gâter…

Sans vouloir trop développer les mécanismes gérant la conversion d’un espace source vers un espace destination - en l'occurrence l'espace Adobe RGB vers l’espace représenté par le profil ICC du papier choisi - nous vous conseillons d’opter pour “Colorimétrie relative” et  Compenser le point noir. 

Ce choix, parmi d'autres, vous permettra un plus grand respect des couleurs d’origines et en particulier si vous possédez une imprimante de qualité.

Il existe un moyen de prévisualiser l'impression finale en fonction du profil ICC choisi, de l'intention de rendu (relatif /perceptif) et de la compensation du point noir (le point blanc étant automatiquement mis en correspondance dans les modes relatif et perceptif). Cette méthode appelée "soft proofing" bien que assez peu fiable, nous renseigne tout de même quelque peu sur l'apparence prévisionnelle du tirage. Il faut aller sur Affichage ⇒ Format d’épreuve ⇒ Personnalisé ⇒ Périphérique de simulation : Choisir le profil icc correspondant au papier choisi ⇒ Mode de rendu : Colorimétrie relative + compensation du point noir.

Dans mon prochain article, je vous livrerai la méthodologie précise afin que vous puissiez imprimer vous mêmes et ainsi garder le contrôle absolu de vos images.

Dominique Anguise - CEO Parisgraphie

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Lors de la première conférence donnée à l'école EFET, nous nous sommes intéressés au fonctionnement et aux mécanismes du marché de l'art et particulièrement aux spécificités du marché de la photographie.

En effet, si nous pouvons parler d’économie de marché au sujet du marché de l’art ; c’est un marché particulier puisque l’art renvoie au sensible, à l’esthétique. Contrairement aux autres produits, notamment aux produits manufacturés, l’art n’est pas un bien utile, il ne correspond pas à un besoin. Les œuvres sont des biens uniques ou des séries limitées ; le prix n’est pas fonction du coût de production ou de la matière première, il dépend de différents facteurs. Selon Raymonde Moulin, l'auteure de "De la valeur de l'art", ses facteurs sont la notoriété et la labellisation de l'artiste, le facteur temps, l'originalité et la provenance de l'oeuvre.

Nous reviendrons plus précisément sur la construction de la valeur de l'art et notamment celle des tirages photographiques.
En attendant, une image souvenir de la conférence "La photographie dans le marché de l'art" présentée en 2014 aux élèves de l'école EFET. Six ans déjà ;)

Lisa Vivier CEO co-fondatrice Parigraphie

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A travers le regard de 4 médias parisiens, partez à la rencontre du Paris de la food avec Lefooding.com, de l'image avec Fisheye, de l'art avec Fubiz et de la musique avec Radio Nova. Une immersion totale au cœur d'une capitale aux mille facettes.
Partez à la découverte de ce qui fait et ceux qui font aujourd'hui, de Paris une ville à part !

Je découvre Paris à Part

Lisa Vivier - CEO co-fondatrice Parisgraphie 

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La problématique rencontrée lors du travail d’impression se trouve essentiellement lorsque que l’on compare l’impression obtenue et son image informatique son l’écran.

Un grand nombre de facteurs sont responsables des distorsions observées  qu’elles se situent au niveau chromatique, de la luminosité ou encore du contraste. 

WYSIWYG  ( what you see is what you get),  l’acronyme de la locution anglaise  ne peut pas s’appliquer dans la plupart des cas.

Cependant, la compréhension des certains paramètres ainsi que la mise en place d’un process rigoureux peut  amener assez facilement l'opérateur à obtenir des résultats satisfaisants.

Le choix de l’écran constitue sans aucun doute l’élément essentiel et déterminant dans la fabrication de l’image imprimée. Ils ne sont pas bon marché et doivent être nécessairement accompagné d’un système de calibration qu’il soit embarqué ou non. Posséder un tel écran permet tout simplement d’examiner son fichier tel qu’il est vraiment. 

Les corrections envisagées par l’opérateur  pour améliorer ou transformer son fichiers deviennent effectives et surtout valides pour un observateur équipé de la même manière. 

La marque japonaise EIZO propose une large gamme de ces écrans spécialisés correspondant parfaitement au travail demandé. Un colorimètre tel le i1 Display Pro est un excellent outil de calibration et de caractérisation disponible pour un prix abordable.

La norme ISO 3664:2009 relative aux conditions d’examen visuel  nous donne certaines préconisations utiles pour établir un étalonnage correct de nos écrans.

Après de nombreux tests en situation de production et en fonction de ses installations PARISGRAPHIE a adopté les réglages suivants pour ses écrans EIZO.

Température de couleur  6000 K

Gamma 2,2

Luminosité 100 cd/m²

Le logiciel ColorNavigator 7 ( EIZO) que nous utilisons, autorise des réglages Hardware de l’écran (indépendant de la carte graphique de l’ordinateur) et confère au système précision et stabilité. 

L’espace colorimétrique de travail choisi sera Adobe RGB 1998 .Il  correspond précisément  à celui d’un écran EIZO, même standard et il est suffisamment grand pour être en adéquation avec nos imprimantes EPSON SC-P 10000 et 20000. 

Nous vous conseillons lorsque vous traitez vos fichiers RAW dans un logiciel had hoc de choisir cet espace lors de la conversion de l’espace source vers l’espace destination. 

L’image affichée sur l’écran calibré et caractérisé étant prête à être imprimée, il ne reste plus qu’à configurer correctement le pilote d’imprimante puis Photoshop CC. 

A suivre...

Dominique Anguise - CEO Parisgraphie

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Une impression jet d’encre pigmentaire est le résultat d’une projection d’encre à base de pigments sur un récepteur de type RC ( resin coated ), sur papier “pur coton”, sur papier baryté (contenant une couche de sulfate de baryum ) ou encore sur des papiers plus ordinaires dits” couchés”.

Les encres à base de pigments confèrent aux impressions une pérennité exceptionnelle ainsi qu’une capacité à restituer les couleurs encore jamais atteinte.

Les pigments contiennent des particules solides encapsulées et dispersées dans de l’eau. Un temps de séchage doit donc être respecté pour évacuer cette eau.

Les imprimantes EPSON Surecolor SC- P10000 et 20000 possèdent une palette de 10 couleurs pigmentaires Ultrachrome Pro : Gris, Gris clair, Gris foncé, Cyan et Cyan clair, Magenta vif et Magenta vif clair, Jaune,Noir Mat et Noir Photo.

Cette configuration d’encre associée aux têtes d’impressions PrecisionCore micro TFP permet une restitution des couleurs d’origines remarquable, une gamme étendue de valeur de gris et une densité de noir profond très supérieurs aux standards actuels comme les tirages Lambda ou Offset.

Les performances extraordinaires de ces machines constituent sans aucun doute le meilleur choix pour répondre aux exigences les plus sévères des artistes visuels, des photographes, ou des plasticiens. Nous recommandons donc vivement le jet d'encre pigmentaire pour obtenir des impressions pérennes, de haute qualité et en particulier lorsqu’elles sont destinées à des collectionneurs, des musées, aux FRAC ou encore à chaque fois que la qualité est primordiale !

Dominique Anguise - CEO de Parisgraphie

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